DU 14 SEPTEMBRE AU 22 NOVEMBRE 2013
VERNISSAGE : SAMEDI 14 SEPTEMBRE, A 17h00,
VERNISSAGE : SAMEDI 14 SEPTEMBRE, A 17h00,
EN PRESENCE DU PHOTOGRAPHE
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THEÂTRE DU CROCHETAN : Rue du Théâtre 6 - 1870 Monthey, Suisse.
Tél. : +41 (0)24 475 79 11
HORAIRES : lundi-vendredi, 9h - 12h, 14h - 18h
+ les soirs de spectacles 14h - 23h/minuit
Exposition au Crochetan--------------------------
THEÂTRE DU CROCHETAN : Rue du Théâtre 6 - 1870 Monthey, Suisse.
Tél. : +41 (0)24 475 79 11
HORAIRES : lundi-vendredi, 9h - 12h, 14h - 18h
+ les soirs de spectacles 14h - 23h/minuit
A cette occasion :
- Présentation de la monographie consacrée au photographe (Textes de Silvio Do Nascimento et Julia Hountou)
- Projection du documentaire d’Alexandre Bugnon (26 min.) : "Ich bin ein Walliser - De l'art d'être un artiste valaisan à Berlin" avec Michel Bonvin & Léonard Bertolet.
+ 19h30, BAL LITTERAIRE, sur l'esplanade du Théâtre du Crochetan
Entrée libre. Règles du jeu ici.
+ 21h30 AU FOYER DU CROCHETAN : CONCERT STRACCIA MUTANDE Feat. David Doyon and guests. Rock, jazz obsessionnel :
David Doyon : guitare
John Menoud : guitare, saxophone alto, électronique
Laurent Waeber : saxophone alto et baryton
Louis Schild : basse, voix
Francesco Miccolis : batterie
Bernard Schlaepfli : textes
et autre invité
+ 23h DJs Cotechino e Zampone : Set obscur de musique à travers le monde des 20's à nos jours !
© Michel Bonvin, Gleisdreieck, Berlin, 2012 |
Né en 1978 à Sion, Michel Bonvin vit et travaille
entre l'Allemagne et la Suisse. L'exposition présentée ici porte sur l'ensemble
de ses préoccupations artistiques : son travail personnel sur le paysage, sur
l'architecture, ses travaux de commande en collaboration avec des designers,
des architectes et, une sélection d'images de son quotidien Am Sonntag (Le
dimanche). La scénographie est conçue tel un itinéraire autobiographique
réunissant les différentes facettes de ce photographe valaisan, bénéficiaire
d’une résidence à Berlin en 2009.
A travers un mélange des codes (travaux personnels et
commandes) alternant sans cesse photographies construites et scènes saisies sur
le vif, Michel Bonvin nous entraîne dans le quotidien berlinois et valaisan, en
se jouant parfois des clichés culturels et identitaires. Le visiteur est
balloté entre les mœurs valaisannes (convivialité, tradition vinicole...) et la
culture berlinoise (mode, vie nocturne...).
À l'ère de la multiplication et du développement
massif des moyens de transport tendant à annihiler la distance et le temps qui
séparent les lieux, le photographe interroge également la notion de mobilité à
travers des univers, des contextes et des atmosphères photographiques
distincts. Au fil de la visite, les images s'enchaînent : à l’arbre solitaire
au pied du Piton des neiges sur l'île de la Réunion, succèdent d'énigmatiques
architectures sonores situées sur la côte sud de l'Angleterre ou de somptueux
paysages helvétiques et germaniques... Par ces associations visuelles fécondes,
Michel Bonvin joue sur la perte de repères et brouille les pistes : le monde se
lit à travers une multitude de points de vue, d'un extrême à l'autre mais
toujours avec le même regard, rigoureux et obsessionnel.
Comme
pour souligner cette pluralité, le titre de l’exposition Vues / Blick[1] joue sur deux types d’observations distinctes, l’une
contemplative et l’autre plus spontanée. Si cette traduction - délibérément
décalée - suggère deux approches photographiques différentes et un jeu sur des
registres d’images très variés, elle
induit également l’usage alterné des deux langues (français / allemand) et la
variation des deux cultures avec lesquelles Michel Bonvin compose à sa guise.
Ses photographies constituent ainsi le reflet de notre
société profondément plurielle. Elles mettent en tension plusieurs territoires
et nous incitent à réfléchir aux différentes pratiques, valeurs, esthétiques et
sensibilités. Posant la question du rapport à autrui, du particulier et de
l'universel, cette approche métissée nous convie à questionner notre propre
construction culturelle, dans notre singularité et notre relation au monde.
Extrait du texte de Julia Hountou, curatrice
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