"Il n'y avait personne, absolument personne : une longue steppe engourdie, avec la neige qui recouvre la route, les trottoirs et les voitures en stationnement. C'était assez beau, cette couche de neige fraîche. Je me disais : aujourd'hui, mes pas seront les premiers, c'est moi qui baptiserai la neige. (...) Mais en même temps, cette ville semblait morte, une ville fantôme - une image de la disparition."
Yannick Haenel, Cercle, "Cercle II", éd. Gallimard, coll. folio, Paris, 2007, p. 332.
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