"Il y avait de la nacre dans l'air, une tranquillité jaune et rouge, le soleil de fin de matinée qui durcit. On était à ce moment fragile, presque désespéré, où, un peu avant midi, la journée se promet d'être immense; où chaque pensée, même celle-ci, paraît un peu sèche; où la douceur enveloppe les silhouettes et prépare leur disparition."
Yannick Haenel, Cercle, "Chapitre 4 - Les gestes (1)", éd. Gallimard, coll. folio, Paris, 2007, p. 40.
Yannick Haenel, Cercle, "Chapitre 4 - Les gestes (1)", éd. Gallimard, coll. folio, Paris, 2007, p. 40.
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